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La maison se trouve dans une vallée valaisanne, sur un site à forte pente constitué principalement d’anciens alpages. Implanté sur le versant Nord et regardant la vallée du Rhône, le bâtiment de 2 niveaux s’insère dans la pente, de manière à intégrer le volume hors terre au contexte urbain environnant, constitué de petits gabarits. Des seuils en béton signifient la transition entre la pente de la prairie et l’horizontalité de l’intérieur domestique.

Le niveau supérieur abrite les espaces de jour tandis qu’au niveau inférieur s’organisent les chambres. A chaque étage une loggia cadre le paysage, tout en proposant un nouveau rapport à l’extérieur. La façade, habillée d’un bardage ajouré en mélèze naturel, répond aux bâtiments voisins. A l’intérieur se développe un dialogue précis entre des matériaux à la fois simples et recherchés: béton brut, sapin naturel et terrazzo.

Le cabinet de physiothérapie poursuit une série de réalisations dans le domaine de la santé, par le biais d’interventions sensibles en lien avec la pratique médicale.

Le projet propose d’organiser le généreux espace vide existant, sis dans un bâtiment au centre de Plan-les-Ouates, par un seul élément continu en bois. Cette paroi sépare les 6 cabinets privés des espaces communs dédiés à l’accueil et à la pratique des exercices de réhabilitation. La menuiserie, d’une longueur de presque 20m et réalisée avec une structure en bois de sapin, alterne les remplissages en boulot aux parties vitrées. Les modules réguliers qui se répètent sur les 6 cabinets permettent de conserver une transparence entre les espaces tout en protégeant l’intimité des patients. Entre chaque cabinet, les baies-vitrées fixes accompagnent la lumière naturelle jusqu’au centre du local.

L’ensemble du projet privilégie des matériaux nobles tels que le bois et le verre, souvent laissés dans leur état brut afin qu’ils se patinent avec le temps. L’alternance de différentes textures et matérialités offre des ambiances variées aux pièces, tout en participant à une lecture d’ensemble du projet.

La valorisation d’une une grange du XVIIIème siècle donne à l’édifice un rôle de témoin historique du lieu, tout en déclinant à l’intérieur les thématiques propres à une habitation contemporaine.

Le projet – de transformation et extension – propose de travailler autour d’une dualité: d’un côté les éléments existants tels que les façades en madriers de mélèze et la toiture en ardoises, et de l’autre un ouvrage très contemporain et minéral qui structure le nouvel usage du bâtiment. Depuis l’extérieur la grange conserve les madriers d’origine ainsi que leur rôle porteur pour la façade.

A l’intérieur, un noyau structurel en béton apparent s’élève à travers les trois étages. Au sein de cet ouvrage se placent les espaces servants, tandis que sur le pourtour se développent les pièces de vie. Ce bloc brut et minéral dialogue avec les surfaces enduites et blanches. Par endroits, les éléments en bois de chêne permettent d’accentuer des fonctions ou des spatialités. Les nouvelles ouvertures, disposées dans les angles, confèrent au chalet une dynamique de façade et permettent de l’éclairer généreusement derrière un système de baie-vitrée et de claire-voie.

L’utilisation de matériaux bruts et la définition des ouvertures ont permis de respecter l’identité de la grange tout en affirmant un caractère nouveau.

Cet immeuble de logements des années 1950 se trouve à la limite de la zone constructible du village de Villars. Sa position en bordure du domaine skiable, et l’été des pâturages, permet aux logements de bénéficier d’une vue dégagée sur les alpes vaudoises. Le projet propose de rénover un logement sis au rez-de-chaussée et de requalifier les aménagements extérieurs d’une partie de la résidence.

Le projet conserve uniquement les éléments structurels de la typologie d’origine afin de permettre d’un seul regard d’appréhender toute l’étendue du logement. Un volume en bois de chêne, positionnée au centre et organisant les espaces de vie, renforce cette lecture. Le projet joue ainsi sur l’opposition entre matériaux simples, le bois naturel au centre et des surfaces blanches sur la périphérie. La salle de bains est habillé, telle un écrin, d’un carrelage bleu brillant posé sur l’ensemble des surfaces.

La création d’une nouvelle fenêtre dans la zone jour a permis de modifier radicalement le rapport entre l’appartement et les espaces extérieur.

De plain pied avec les logements, la nouvelle terrasse sert de lieu de transition entre l’habitat et la nature. La surface a été sablée afin de faire ressortir le gravier qui compose cet ouvrage en béton armé. Un luminaire circulaire au plafond accentue le jeu d’ombres sur la surface irrégulière du béton sablé.

Fermée depuis 2006 afin de permettre la reconstruction du chemin de fer à crémaillère (la « ficelle ») en métro sur pneus automatique (M2), l’espace atypique de la gare des Jordils était depuis en attente d’un réinvestissement. Lors de sa transformation en bureaux les caractéristiques de l’ancienne gare ont été valorisées afin d’en conserver une atmosphère particulière. En parallèle une partie des façades en pierre naturelle a été rénovée afin d’en garantir la conservation. Les travaux se sont particulièrement concentrés sur la tourelle qui anime l’angle Sud-Ouest et structure la typologie des logements.

En collaboration avec formerykössler.

Le projet propose d’optimiser la mue de l’usine Saint Sulpice en accompagnant sa transformation technologique novatrice et évolutive par une valorisation de ses espaces industriels, par une meilleure accessibilité de ses espaces naturels et par une ouverture à de multiples activités, soit en relation directe avec la rive, soit plus en profondeur dans le site.

Le projet assume les volumétries imposantes liées au processus de traitement de l’eau potable et les souligne par une expression forte et intemporelle. Le choix d’une façade porteuse en pierre du Jura est une proposition particulièrement durable; un matériau totalement recyclable et avec de faibles besoins en maintenance.

L’accès et l’usage du parc sont clarifiés notamment par la création d’un nouveau chemin pédestre permettant de joindre le Laviau au bord du lac le long d’un parcours didactique et ludique qui sensibilise les promeneurs au cycle de l’eau mais aussi au rôle clé de la station de production d’eau potable. Ce chemin est alimenté par l’eau pluviale stockée sur les toitures des bâtiments. Les promeneurs choisiront d’ouvrir les vannes ou de moduler le débit. La circulation de l’eau donnera lieu à différentes activités pédagogiques et poétiques, tels que des jeux d’eau évoquant les obstacles et dérivations qui ponctuent les rivières, des miroirs d’eau reflétant la silhouette des métaséquoias et illustrant le rôle de l’arbre dans le cycle de l’eau,…

En collaboration avec Profil Paysage et Emilie Schmid architecte

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